Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur – je salue le travail difficile et extraordinaire qu’il a accompli –, mes chers collègues, il me paraît évident que notre objectif commun est la réussite de l’université des Antilles. Si j’ai bien écouté les débats de ce matin, souvent passionnés, cette réussite exige deux conditions. La première est de permettre à l’université des Antilles d’atteindre le seuil nécessaire à sa force. Sur ce point, je pense qu’il y a un consensus : il faut que l’université des Antilles atteigne le seuil permettant d’assurer la qualité des enseignements et de la recherche au bénéfice des étudiants. C’est d’ailleurs, tout simplement, la logique de la loi ESR elle-même qui encourage les universités à se regrouper.
C’est d’ailleurs cet objectif de renforcement des universités que le Sénat a voulu poursuivre en adoptant un amendement au texte gouvernemental allant en ce sens. C’est également pour obéir à cette condition absolument nécessaire que notre commission a repris le texte issu du Sénat, à l’unanimité, approuvant d’ailleurs l’excellent rapport de notre collègue Premat.
Si j’ai bien suivi les débats, il y a une deuxième condition à cette réussite : l’appropriation de la réforme par les acteurs locaux, par ceux qui font vivre l’université, dans laquelle ils s’intègrent. Cette deuxième condition, c’est, au fond, l’imprégnation de l’université dans son environnement local, régional,…