Je souhaite remercier l’ensemble des intervenants qui se sont exprimés avec passion, conviction et sincérité. Une nouvelle fois, je veux saluer M. le rapporteur et l’ensemble de la commission pour la qualité de leur travail, mais également rendre hommage aux sénateurs Dominique Gillot et Michel Magras.
Les questions qui ont été posées par les uns et les autres ont révélé la difficulté de trouver un bon équilibre. Derrière les passions, on entrevoit la complexité de la situation qui s’inscrit dans un contexte national bien particulier. Certains ont parlé des Antilles et de la France, mais je rappelle que les Antilles, c’est la France. Ce n’est pas la métropole, mais c’est la France, répétons-le. Nous avons voulu conjuguer la réalité de la République française et les spécificités de l’outremer – j’y reviendrai.
Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, nous avons été confrontés aux difficultés guyanaises – dont nous ne sommes pas à l’origine, je le rappelle. Nous les avons trouvées à notre arrivée. Il a donc fallu en tenir compte pour parvenir à une solution équilibrée.
M. Hetzel m’a demandé comment nous allions pouvoir contrôler l’évolution de la situation de l’université de Guyane, d’une part, et celle de l’université des Antilles, d’autre part. Je me permets de lui rappeler que, sous le précédent quinquennat, le contrôle ne s’exerçait guère.