Nous voulons nous appuyer sur les initiatives locales et prendre en compte l’intérêt des territoires, dans une vision universaliste du savoir et de la recherche.
Comme j’ai eu l’occasion de le rappeler hier en réponse à une question qui m’a été posée dans le cadre des questions au Gouvernement, le fait qu’il y ait désormais deux universités – celle des Antilles et celle de la Guyane – ne mettra pas en cause les liens, trop faibles au demeurant, entre ces deux entités, qu’il s’agisse de la recherche ou de la mobilité des étudiants.
Les Antilles disposent là d’une opportunité formidable pour développer davantage les liens avec les Caraïbes – un partenariat vient d’être signé avec la Jamaïque, mais il faut aller encore plus loin. Quant à la Guyane, elle se tourne naturellement vers le Brésil et sera conduite à développer ses liens avec ce pays. Mais, sur des thèmes aussi importants que la biodiversité ou l’étude des fonds marins – sujets qui sont au coeur des préoccupations politiques –, les deux universités peuvent mener des projets de recherche en commun et développer des projets de formation. L’État, dans le cadre de ses missions régaliennes et de sa fonction de stratège, y veillera – je veux rassurer à cet égard tous les parlementaires ici présents.