Vous me dites ensuite, monsieur Lurel, que c’est seulement une question de dialogue et qu’il n’y en a pas eu. Or nous, législateurs, nous devons fixer les conditions d’un bon dialogue. Ces conditions consistent en un mode de gouvernance, un débat, des élections qui respectent tous les points de vue à l’intérieur d’une université.
Il est bien sûr important de débattre du mode de gouvernance et du mode d’élection du trio à la tête de cette université : ce n’est pas un détail, mais l’élément fondamental d’un juste dialogue.
Enfin, vous avez indiqué que vous souhaitiez, par vos amendements, la liberté d’élection. Mais qu’est-ce qui empêche un trinôme, président et vice-présidents associés dans un objectif commun, de faire face, de débattre avec un autre trinôme qui aurait un autre projet pour l’université des Antilles ? C’est cela, la démocratie : projet contre projet ! Ce n’est pas individu contre individu, défendant un bout de gras pour des intérêts propres !