Tout cela a-t-il quelque chose à voir avec la croissance ? Bien évidemment non. Cette initiative malheureuse porte en elle les risques d’une surenchère que vous seriez bien inspiré de combattre autant dans vos actes que dans vos discours parce que votre ministre avait la possibilité de mettre son veto sur cet amendement et qu’il ne l’a pas fait.
Non seulement la loi Macron ne répond pas aux grands défis de la France, mais elle est dangereuse à certains égards. Vous devriez vous rendre à l’évidence : les Français ne veulent pas de ce texte, et ce qui vous reste de majorité non plus. Abandonnez-le et vous vous épargnerez un long calvaire, monsieur le Premier ministre.
On ne peut certes vous reprocher de tenter de sauver les apparences, mais dans la trajectoire de ce texte s’inscrivent votre propre trajectoire politique et celle du Président de la République.
C’est l’histoire d’une majorité qui a cru aux mensonges de campagne de François Hollande