Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du 19 février 2015 à 15h00
Motion de censure

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

J’avais, monsieur le Premier ministre, exprimé à cette tribune la même bienveillance lors de votre discours de politique générale et de la présentation du programme de stabilité qui prévoyait une réduction des dépenses publiques de 50 milliards d’euros d’ici à 2017. Cela avait conduit une majorité du groupe UDI à s’abstenir.

Aussi avons-nous entamé l’examen du projet de loi pour la croissance et l’activité avec l’espoir qu’il constitue une chance, oui, une vraie chance de tourner définitivement la page des deux premières années du quinquennat, avec l’espoir qu’il envoie des signaux positifs aux créateurs de richesses, qu’il donne de l’oxygène à celles et ceux qui entreprennent, qu’il libère les énergies qui sont étouffées par les contraintes, les normes, les immobilismes.

Nous avons pris nos responsabilités en nous engageant sans réserve dans ce débat, avec l’espoir de l’enrichir. Nous souhaitions que ce projet de loi dessine une perspective qui ne s’appuierait pas sur des compromis politiques susceptibles de faire gagner quelques voix, ou de ne pas en perdre, mais qui ouvre une voie que toutes celles et tous ceux qui veulent oeuvrer au service de l’intérêt général pourraient emprunter, une voie que chacun et chacune connaît : celle de la modernisation de la France. Oui, monsieur le Premier ministre, telle a été toujours notre démarche, sur ce projet de loi comme depuis le début du quinquennat.

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