Un dernier principe est fondamental : la laïcité. C’est d’elle que dépend principalement le vivre-ensemble. On le voit bien : notre société court le risque de se fracturer, de se diviser en communautés distinctes, fondées sur l’origine ou sur la confession. Il faut à tout prix éviter cette République éclatée, et conjurer le danger de fragmentation de la société en entités particulières repliées sur elles-mêmes. Les radicaux, notamment Jean Zay, ont depuis toujours été particulièrement attachés à la laïcité et à l’école publique, qui est l’école de tous, sans distinction ni différence.