Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 19 février 2015 à 15h00
Motion de censure

Manuel Valls, Premier ministre :

Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, mardi, en accord avec le Président de la République, j’ai engagé la responsabilité de mon Gouvernement sur le projet de loi relatif à la croissance et à l’activité, mais ma première responsabilité, celle pour laquelle j’ai obtenu, à deux reprises, la confiance de cette assemblée, c’est de faire avancer notre pays, de le réformer, avec détermination, sans me laisser impressionner et en m’appuyant sur des institutions solides.

De le réformer, ce beau pays, dans le dialogue, bien sûr, avec la clarté nécessaire, toujours, mais surtout avec l’autorité qui s’impose.

Les Français attendent de nous que nous agissions, que nous levions les blocages.

Le premier de ces blocages, c’est bien sûr la croissance économique trop faible. Elle empêche de créer des emplois, de faire reculer ce chômage de masse qui fait tant de mal, qui ronge les espoirs d’une partie de notre jeunesse. Notre combat pour l’intérêt général, mesdames, messieurs les députés, il est avant tout ici.

Mais retrouver la croissance se prépare méticuleusement, grâce à une politique économique cohérente. C’est la condition même de la confiance.

La cohérence économique, c’est d’abord la réduction de nos déficits et de notre dette, car leurs poids étaient devenus intenables. Les 50 milliards d’euros d’économie en trois ans seront donc respectés. C’est un plan bien calibré, adapté à la situation actuelle. Un plan qui ne remet pas en cause nos priorités : l’éducation, la recherche, la sécurité, la justice, l’aide et le soutien aux plus démunis, et qui n’étouffe pas la croissance.

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