Lorsque l'on interroge les entreprises, elles font très volontiers état de ses concours. OSÉO, à l'initiative des pouvoirs publics, s'est montré d'ailleurs très réactif pendant la crise : Éric Woerth s'en souvient très bien. Au titre du plan de relance, il a été particulièrement sollicité : on a mis en place des fonds propres de plusieurs milliards d'euros pour lui permettre d'élargir ses soutiens, ainsi que des outils totalement nouveaux comme l'accompagnement en trésorerie. Entre 2008 et décembre 2010, 5,3 milliards d'euros de financements ont été mis en place pour 20 000 entreprises, 350 000 emplois ont été protégés, et 89 % des entreprises soutenues ont évité la cessation d'activité.
Vous évoquiez tout à l'heure à juste titre, monsieur le ministre, la possibilité de faire mobiliser le crédit d'impôt compétitivité-emploi par la Banque publique d'investissement. Je pense qu'on pourrait passer tout simplement par le biais de l'instrument OSÉO : il est suffisamment efficace pour ce faire.