Nous proposons de soumettre le recours à la sédation à l'existence d'une impasse thérapeutique et non au fait que le pronostic vital du malade soit engagé à court terme. Comme je le disais lors de l'examen de ma propre proposition de loi, je défie quiconque de mesurer le temps qui reste à vivre à un patient, et la notion d'impasse thérapeutique permettrait de répondre à certaines situations. Le cas de Vincent Lambert est éclairant à cet égard : aujourd'hui âgé de trente-huit ans, sa situation pourrait s'éterniser encore des mois, et pourtant il n'est pas considéré comme en fin de vie, l'usage de cette notion étant généralement réservé aux personnes âgées.