La position du rapporteur général est un peu surprenante. Sur ce sujet sans cesse débattu, il s'agit de clarifier la situation, non d'obtenir un énième « jaune ». Du reste, lorsque vous étiez dans l'opposition, vous ne manquiez pas de demander des rapports, que la majorité acceptait quasi systématiquement. Pourquoi, en effet, ne pas chercher à travailler dans de meilleures conditions ? Pourquoi ne pas tordre le cou aux rumeurs ? Mais pour y parvenir, il nous faut des données. À chacun d'en tirer ensuite les conséquences politiques qu'il voudra ! La fiscalité, l'attractivité fiscale du territoire, le patriotisme fiscal, enjeux essentiels pour l'avenir qui sont débattus publiquement, doivent l'être à la lumière d'éléments fournis par le Gouvernement, dont la teneur et le mode de calcul soient indiscutables. Il ne suffit pas que le président de la commission des Finances demande ponctuellement tel ou tel document ; les données devraient être sur la place publique.