Intervention de Véronique Massonneau

Réunion du 17 février 2015 à 21h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Massonneau :

Je défends donc en même temps l'amendement AS80 qui précise justement que, parallèlement à la sédation, il doit être mis un terme à l'alimentation et à l'hydratation du patient, et que ce dernier doit être mis au courant des conséquences de tels actes.

En tout état de cause, le médecin sait très bien que, selon la dose de sédatif qu'il injectera au patient, sa sédation sera plus ou moins longue. Je ne suis certes pas médecin mais une personne de ma famille s'est vu administrer cette sédation à visée ultime. Or, lorsque l'on a demandé au médecin en cause d'augmenter les doses de sédatif, celui-ci a refusé au motif que le patient n'avait pas demandé la sédation jusqu'à la mort.

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