En prévoyant une sédation profonde, terminale et continue, l'article répond déjà à toutes les préoccupations. Aller plus loin serait entrer dans l'irréalité. La loi doit-elle détailler la recette de la sédation donnée aux patients ? Ce n'est nullement nécessaire, car la définition proposée est au contraire d'une clarté totale. Les modalités d'administration de la sédation doivent être laissées à l'appréciation du médecin. Elles ne seront certes pas les mêmes pour un homme de deux mètres de haut ou une patiente qui ne pèse que 35 kilogrammes.