Il est vrai que cet amendement correspond davantage à l'objet de la proposition de loi que nous avons examinée il y a trois semaines qu'à celui du texte que nous étudions aujourd'hui. Mais au moins abordons-nous le débat de fond, ce à quoi beaucoup d'entre vous s'étaient refusés il y a trois semaines, au motif que nous allions être saisis de la proposition de loi de MM. Claeys et Leonetti. Certes, celle-ci comporte des avancées, mais elles ne sont pas suffisantes car, en refusant d'inclure l'euthanasie et le suicide assisté dans la loi, on conforte, et je le déplore, les inégalités actuelles : ceux qui connaissent les réseaux pourront se rendre en Belgique, aux Pays-Bas ou au Luxembourg et ceux qui ont des moyens pourront aller en Suisse ; les autres n'auront pas cette solution.