Intervention de Jean-Patrick Gille

Réunion du 17 février 2015 à 21h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

Je me félicite de la sérénité du débat malgré nos convictions aussi respectables que différentes. Nous serons tous d'accord pour souligner le sérieux du travail des corapporteurs et pour noter les avancées proposées en matière de sédation profonde et de directives anticipées contraignantes. Et même si nous sortons ici quelque peu du cadre de la lettre de mission, nous abordons un sujet dont on ne peut pas dire qu'il ne fait pas partie, globalement, de la question traitée.

Je suis favorable à l'instauration d'une aide active à mourir par la personne elle-même ou par le médecin de son choix. Je suis cosignataire de ces deux amendements, mais je ne suis pas sûr que nous puissions, à une trentaine de présents, trancher la question – qui n'est pas une question de spécialistes. C'est pourquoi, même si nous devions être majoritaires ce soir, il me paraîtrait plus sage d'en débattre en séance avec l'ensemble de nos collègues.

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