Je redoute le débat en séance publique, dont nous savons très bien qu'il sera bien moins apaisé qu'ici. Nous amènerons à nouveau la société vers une ligne de fracture, ce dont nous n'avons nul besoin, et vous en porterez la responsabilité.
L'objet du texte est d'améliorer le confort du patient et de lui permettre de terminer sa vie dans la dignité. Et, de nouveau, vous évoquez la souffrance des familles. Cette souffrance, que nous comprenons et connaissons bien, n'y a-t-il pas d'autres moyens de l'accompagner qu'en abrégeant la vie du patient ? Quelqu'un souffre, la famille souffre, et on fait disparaître le malade. Ne recherchez-vous pas sans cesse la facilité ?