Nous sommes tous d'accord : il est inadmissible, en 2015, que des personnes en fin de vie souffrent alors que les médecins des services de soins palliatifs nous assurent qu'ils disposent de tous les moyens pour combattre la douleur.
Le problème, c'est que nos concitoyens qui n'ont pas accès aux soins palliatifs sont trop nombreux. Notre pays doit apporter une autre réponse que la mort aux patients qui refusent légitimement de souffrir.
La loi Leonetti permet déjà la sédation en phase terminale, qui est réévaluée en permanence dans les unités de soins palliatifs entre le patient, sa famille et l'équipe médicale.
Je souhaite insérer le mot « secondaire » après le mot « effet », car il est important de bien préciser l'intention du texte : soulager la douleur, oui ! Tuer, non !