La loi de 2005 se contentait de prévoir que l'on prenne l'avis de la famille. Dans l'affaire Vincent Lambert, on a pris l'avis de chacun, alors qu'il importe avant tout de recueillir le témoignage de l'entourage du patient quant à la volonté de ce dernier. Le Conseil d'État a validé ce dispositif, car les proches de Vincent Lambert ont affirmé que celui-ci ne voulait pas de cette vie. Ce n'est pas l'avis des personnes que l'on demande, je le répète, c'est leur témoignage sur ce que le malade aurait souhaité.