L'épisode fâcheux du lancer de nain illustre à l'envi ce débat entre liberté et dignité. Les personnes participant à ce « jeu » étaient consentantes. Le Conseil d'État a cependant interdit cette pratique en considérant, précisément, qu'elle portait atteinte à la dignité humaine et que la liberté de faire n'était pas garante de la dignité des intéressés. Dignité et liberté peuvent être confondues, mais aussi antagonisées et, dans ce cas, la jurisprudence du Conseil d'État montre bien que la dignité l'emporte sur la liberté.