Le Conseil d'État dit que, dans ces conditions, on peut arrêter le maintien artificiel de la vie et, lorsque cela est possible, sur le fondement de directives anticipées ou de témoignages. Il considère que cela est une condition nécessaire mais pas suffisante. Pour ma part, je considère qu'aller au-delà et maintenir en vie une personne qui n'a pas conscience d'elle-même ni de relation à l'autre entre dans le cadre de l'obstination déraisonnable.