L'importance de la nutrition et de l'hydratation artificielles est considérable. Le fait de les considérer comme des traitements conduirait à les arrêter automatiquement. Or qui peut nous garantir que les patients ne connaîtront pas des conditions de décès très pénibles ? Il s'agira d'une anesthésie et pas d'une sédation ; la personne sera alors coupée de tout contact avec l'environnement extérieur. Dans ces conditions, l'utilité de prolonger cette période, qui peut durer de huit à dix jours, est nulle pour le patient et la famille. Je comprends donc mal l'intérêt de l'ensemble de ce dispositif.