Intervention de Général Philippe Loiacono

Réunion du 17 février 2015 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Général Philippe Loiacono :

La réponse est très simple, monsieur Boisserie : pour tout volontaire devant souscrire un contrat de défense, avoir la nationalité française est une condition obligatoire. Vous ne pouvez pas porter l'uniforme de l'armée française si vous n'êtes pas de nationalité française.

Pour revenir aux questions financières, il me faut préciser que le budget de 200 millions d'euros que j'évoquais est celui prévu par la loi de finances. Il s'agit donc uniquement de fonds d'État, consacrés à 70 % à la masse salariale. À cela s'ajoutent les fonds de concours européens pour 15 millions à 20 millions d'euros et des subventions régionales, dont le montant varie selon les régions – un million d'euros pour la Martinique, un million à 1,5 million d'euros pour La Réunion.

Monsieur Fromion, vous m'interrogiez sur l'articulation entre EPIDe et SMA. Je vous renvoie aux propos du président de la République lors de sa visite du centre EPIDe de Montry hier matin : il a souligné qu'à côté des EPIDe, le SMA proposait une offre quasiment équivalente pour les jeunes souhaitant porter l'uniforme. En matière de coûts, je ne saurais m'avancer en dehors de mon champ de compétences, qui est celui de l'outre-mer.

Pour ce qui est de l'encadrement, il y a un cadre pour 4,5 à 5 volontaires. Nous comptons 1 000 encadrants : 650 sont des officiers et sous-officiers d'active et 350 des formateurs. Ces engagés volontaires du SMA sont recrutés au plan national sous condition de diplôme – ils doivent être titulaires d'un BTS. Avant de pouvoir dispenser leur savoir au sein des régiments, ils suivent trois mois de formation au centre de Fréjus puis un stage de trois mois au sein du détachement de Périgueux.

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