Intervention de Philippe Vitel

Réunion du 17 février 2015 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

Mon général, merci d'avoir si bien présenté le SMA, dispositif qui mérite d'être mieux connu. Il a fallu une catastrophe dans notre pays pour qu'on en découvre les vertus alors qu'il rend de très grands services depuis 1961.

Vous avez déjà apporté de nombreuses réponses aux questions que je voulais poser.

Pour le coût en métropole, je me suis livré à un petit calcul : en proportion des 60 millions de métropolitains, cela représenterait 100 000 volontaires, soit un coût de deux milliards d'euros. Malgré la générosité de l'Europe, des collectivités locales et de l'État, notre pays est-il en mesure de supporter ce poids financier ?

Le président de la République a envisagé la mise en place de trois centres pilotes en métropole. Quelles seraient les implantations possibles ?

Par ailleurs, vous avez insisté sur l'employabilité. Vous vous engagez à ce que les volontaires trouvent un emploi à l'issue de leur stage, ce qui suppose de trouver un nombre d'employeurs suffisant. Pour travailler depuis une dizaine d'années avec les missions locales, Pôle emploi, les commissions locales d'insertion, et divers acteurs chargés de la prise en charge de la précarité, je peux vous dire que l'un des grands problèmes que nous rencontrons est la mise en adéquation entre offres et demandes d'emploi. Notre volonté d'insertion se heurte souvent à la réalité du monde économique et je suis émerveillé par le fait que vous réussissiez, chaque année, à trouver plus de 5 000 emplois en outre-mer pour ces jeunes volontaires. Pensez-vous que ce modèle est transposable en métropole dans les mêmes conditions ?

Enfin, ces jeunes reçoivent-ils une rémunération ? Si oui, de quel montant est-elle ?

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