J'ai servi pendant trois ans au Nigéria et c'était déjà la même situation qu'aujourd'hui : chaos, corruption et violence généralisée. Les Anglais n'ont eu de cesse de se retirer de ce pays qu'ils n'aimaient pas.
La seule question qui compte maintenant – le reste n'est que littérature – est de savoir où nous mettons nos moyens. Allons-nous continuer à les mettre à disposition de Bruxelles, pour 7 milliards d'euros par an, dans le cadre d'une Europe où nos positions sont de plus en plus minoritaires ? Ou bien allons-nous reprendre nos billes pour mener la politique de nos intérêts ? Notre ennemi n'est pas Vladimir Poutine, mais au sud, où tout part à vau-l'eau.