Intervention de Jean-Paul Bacquet

Réunion du 11 février 2015 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Bacquet :

Je félicite à mon tour le rapporteur pour son rapport et sa façon dynamique d'exposer la situation. La Jordanie est un pôle de stabilité, mais c'est un pôle que nous devons maintenir stable dans une région totalement instable. C'est la raison pour laquelle, quel que soit l'accord conclu, il faut le soutenir. Nous connaissons la stratégie d'influence du pays, la lutte contre Daech et l'accueil des réfugiés qui constituent peut-être aujourd'hui 50 % de la population, dont 800 000 Syriens, dans des conditions difficiles, avec une pression sur la nappe phréatique qui est une des priorités de l'AFD et une déstabilisation du marché du travail. Effectivement, la Jordanie devient en plus une plaque tournante du trafic de stupéfiant, trafic facilité par les crises.

Je suis le président du groupe d'amitié France-Jordanie. Lorsque le Roi est venu à Paris, il a demandé au cours d'un échange nourri que la France soit plus présente dans son pays. J'ai demandé à pouvoir effectuer une mission avec le groupe d'amitié. Je me suis vu opposé un refus systématique. Cela n'intéresse personne à la Présidence. J'apprécierai que la Présidente de la Commission puisse intervenir pour exprimer le soutien de la Commission à une telle initiative, car il s'agit à nos yeux d'un pays fondamental pour la stabilité et la paix. Les parlementaires peuvent jouer un rôle et le Parlement est trop souvent oublié par l'exécutif.

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