Intervention de Seybah Dagoma

Réunion du 5 février 2015 à 9h00
Groupe de travail sur l'avenir des institutions

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSeybah Dagoma :

Tout d'abord, je voudrais remercier le président Winock pour son propos liminaire qui répond à l'une de mes préoccupations.

La question environnementale n'ayant pas de frontières, j'aimerais connaître, monsieur Hartmann, votre manière d'envisager une régulation à l'échelle mondiale et le rôle que les citoyens pourraient y jouer. La crise de la gouvernance mondiale et la difficulté d'obtenir un consensus aboutissent souvent au statu quo. Je ne désespère pas et j'attends beaucoup de la vingt et unième conférence sur le climat, dite COP21, même si je m'interroge sur l'accord noué entre la Chine et la États-Unis en dehors de tout cadre international.

Nombre d'États, qui reconnaissent les travaux du GIEC et se disent favorables à une responsabilité commune, estiment que cette responsabilité doit être différenciée, en utilisant un argumentaire bien connu : les pays occidentaux qui se sont développés depuis le XIXe siècle ne peuvent imposer des règles qui contraindraient le développement des autres. Les pays développés ont une grande part de responsabilité dans la situation actuelle, tandis que d'autres occupent une place particulière dans le commerce international : la responsabilité de la Chine doit être évaluée en tenant compte du fait qu'elle est « l'usine du monde » utilisée par nous tous. S'il faut établir une différenciation entre les États, qui aurait la légitimité de le faire ? Quelle devrait être la place des citoyens dans la gestion de ce problème mondial ?

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