La première priorité est effectivement la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Vous avez aussi évoqué le numérique, la protection des données, l'accès de la population au numérique, chantier énorme et potentiellement créateur d'emplois.
Nous parlons aussi beaucoup d'une Europe engagée, qui pourrait jouer un rôle sur la scène mondiale ; c'est le serpent de mer de l'Europe de la défense. Des conflits se développent aux portes de l'Europe, notamment en Ukraine. Nous savons aussi ce que coûte à la France son engagement dans la lutte contre le terrorisme, en Mali ou en Centrafrique. Or l'Europe est absente et c'est notre pays qui investit le plus. Compte tenu des difficultés économiques, il faudrait que l'Union se penche sur l'Europe de la défense.