Madame la secrétaire d'État, je regrette que nous soyons obligés de passer par une loi d'habilitation et une ordonnance. Ne confondons pas accélération et précipitation. Vos propositions auraient mérité d'être examinées dans le cadre d'un texte législatif, d'autant que le handicap renvoie à de multiples questions – places en ESAT, auxiliaires de vie scolaire, etc. –, sur lesquelles nous sommes régulièrement sollicités par nos concitoyens. Il faut trouver un équilibre entre les droits légitimes des personnes en situation de handicap et les contraintes économiques. Sur un sujet aussi sensible, qui transcende largement les clivages politiques, le débat politique aurait trouvé toute sa place au sein de cette commission.