Cet amendement a le mérite d'expliciter, à l'article 1er du projet de loi, l'une des composantes essentielles de la réussite de la BPI : elle doit susciter un effet d'entraînement le plus puissant possible sur le système bancaire.
Depuis que je suis à la tête du ministère de l'économie et des finances, je travaille à mettre en oeuvre un engagement à la fois très ferme et très fort du Président de la République, qui consiste à mettre le secteur bancaire au service plein et entier du financement de l'économie réelle et non de la spéculation ; ce sera aussi le sens de la réforme bancaire. La BPI doit évidemment participer à cet effort au service du redressement de l'économie de notre pays.
Elle le fera, monsieur le député, en étant ce catalyseur du système bancaire que vous appelez de vos voeux. Concrètement, elle devra entraîner les banques privées à financer des projets qu'elles ne financeraient pas seules. Par ailleurs, il est clair qu'elle ne pourra pas tout faire toute seule.
Pour ces raisons, je vous remercie de proposer cet amendement auquel le Gouvernement est très favorable.
(L'amendement n° 7 est adopté.)