Intervention de Gisèle Biémouret

Réunion du 17 février 2015 à 9h30
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret, rapporteure :

La particularité des hôpitaux publics est que les bâtiments peuvent être très anciens, certains datant du XIIe ou du XIIIe siècle. Cela étant, nombre de constructions des années soixante-dix semblent être en mauvais état.

La semaine dernière, nous sommes allés à Marseille. Si l'hôpital de la Timone dispose de services extraordinaires, qu'il s'agisse des urgences ou de l'imagerie médicale, il n'en demeure pas moins que cet immense bâtiment de onze étages, où la sécurité incendie n'est pas assurée, aurait besoin d'être rénové, voire reconstruit.

Tout à l'heure, vous parliez de l'offre de soins sur le territoire. Voilà précisément un territoire où la pression du privé est importante. Or l'offre privée est beaucoup plus importante que l'offre publique. Quel est le risque pour ce type d'hôpital ? On nous a expliqué qu'une maternité avoisinante avait fermé du jour au lendemain et que l'hôpital public avait récupéré les patientes. Comment doit-on aider un hôpital de 1 000 lits qui a besoin d'investir au niveau des bâtiments pour continuer à proposer une offre de soins soutenant la comparaison avec le privé ? Quelle fiabilité peut-on accorder à l'hospitalisation privée qui, du jour au lendemain, peut décider de fermer un service ? Comment arriver à gérer cette situation et permettre à l'Assistance publique de Marseille d'investir ?

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