Il doit être traité comme tel. Il est nécessaire de prendre le temps de débattre, d'échanger de manière contradictoire pour aboutir à une bonne décision de justice. À mon avis, cela doit tout de même pouvoir se faire en moins de dix-huit mois ou de deux ans. Il y a beaucoup de procédures où le temps est un facteur. Dans un divorce, par exemple, le temps de la décision judiciaire est un facteur. C'est même parfois un facteur positif parce qu'il soigne beaucoup de choses. Le temps agit sur les circonstances d'un événement de cette nature et il doit être traité comme tel. Là, par contre, il s'agit davantage d'une question de moyens que de modification du cadre juridique.