…et que je n’ai pas le bonheur d’être président de l’ANRU. Cela étant, je trouve ce débat profondément surréaliste, madame la ministre : vous êtes en train de nous dire que vous avez la solution idéale, celle que nous avons défendue lors de l’élaboration de la loi instituant les métropoles, mais qu’on ne peut pas aller plus loin en raison de l’opposition d’élus locaux – si certains considèrent que les propos de M. Mennucci sont binaires, je rappelle qu’ils reflètent néanmoins une part de la réalité, ce que confirme d’ailleurs le président de l’ANRU –, ou encore parce que certains comme M. Ciot, à plus juste raison, ne veulent pas que ceux qui ont déjà provoqué les errements que l’on sait soient en mesure de le refaire sur l’ensemble du territoire cette fois. J’entends l’argumentation, mais il est impossible d’en rester là. Nous n’en sommes qu’à la première lecture. Si toujours la loi devient la somme des exceptions locales, il ne faut plus l’appeler la loi !