Nous sommes confrontés à un défi : reconstruire une école soumise à de multiples injonctions – notamment depuis les tragiques événements du mois de janvier. Certains demeurent perplexes sur le lien entre cette actualité et l'école, mais cette dernière a un rôle à jouer parce qu'elle est le seul lieu de passage obligatoire de toute notre jeunesse.
Le Conseil supérieur des programmes, auquel j'appartiens, prépare la mise en place d'un enseignement moral et civique qui doit s'adresser à tous, y compris aux apprentis et aux lycéens relevant des voies générale, technologique ou professionnelle. Pourquoi êtes-vous inquiets ? Le projet envisagé montre qu'il ne s'agira pas d'un enseignement hors-sol puisqu'il se rattachera à des activités diverses.
Je rappelle à nos collègues de l'opposition, qui s'émeuvent aujourd'hui de la transmission des valeurs républicaines, que, durant la dernière législature, ils ont décidé de supprimer l'enseignement de l'histoire en classe de terminale, alors qu'il traitait notamment des institutions.