Je voudrais vous rafraîchir la mémoire, monsieur Chartier. Alors qu’un Premier ministre de votre majorité s’était dit à la tête d’un État en faillite, il avait lui-même très largement amorcé un mouvement de hausse des impôts que tous les spécialistes évaluent à 30 milliards d’euros environ. En 2012, pour notre part, nous avons effectivement poursuivi cette hausse à hauteur d’environ 30 milliards d’euros, mais pas de la même façon : créer une tranche d’impôt à 45 % et aligner les revenus du capital sur le barème de l’impôt sur le revenu, ce n’est pas la même chose que de supprimer la demi-part des veuves et de geler le barème de l’impôt sur le revenu.