Je me réjouis de ce dénouement rapide et heureux. Ce texte est important et va bouleverser les choses, dans le bon sens du terme. Tout à l'heure, lorsque j'ai cité René Char, vous m'avez répondu, madame la présidente, par une autre citation, qui m'a paru bienvenue, puisqu'elle disait que « celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard, ni patience ». Eh bien, nous sommes en train de troubler les choses positivement, avec la création de la Banque publique d'investissement.
Les débats ont été extrêmement rapides et constructifs : cela prouve que le travail qui a été mené par les rapporteurs, que je tiens à remercier de nouveau, et par la commission des finances, a été utile. Nous sommes parvenus à un bon équilibre, qui nous permet aujourd'hui de porter sur les fonds baptismaux cette nouvelle banque : une banque de la croissance, une banque innovante, une banque différente des autres. Ce jour est important.
Je me permets tout de même une remarque d'ordre politique. Le vote d'aujourd'hui est important : il s'agit tout de même de la première proposition du Président de la République ! C'est un événement, puisque ce texte va changer le paysage de notre économie, le financement de nos PME, et celui de nos régions. C'est un événement très important que la naissance de la BPI. Je suis cependant obligé de noter, et c'est troublant, l'absence totale des représentants de l'opposition. Je ne sais pas ce que cela signifie en termes de vote. Ont-ils approuvé ? Se sont-ils abstenus ?