C’est un sujet que Mme la ministre connaît bien et qui, je crois, lui est plutôt sympathique. Comment ces six EPCI de sensibilités, de dimensions et de structures juridiques différentes, qui disposent aujourd’hui de cabinets, pourront dès le 1er janvier s’en passer ? En effet, la quasi-majorité des fonctionnements redescendant de la métropole vers les conseils de territoire, nous n’aurons plus six EPCI, mais six conseils de territoire. Je ne vois pas comment, par exemple, en tant que président d’un EPCI à Marseille, qui comprend dix-huit communes et 1,2 million d’habitants, je pourrais me priver d’un cabinet, fût-il réduit, comme vous l’aviez souhaité, madame le ministre. J’aimerais beaucoup que la sagesse l’emporte et que vous reveniez sur cette décision pour nous permettre tout simplement de travailler.