Madame la ministre, j'ai moi-même été très choquée par l'attaque sexiste dont vous avez été victime. Je condamne fermement ces méthodes dont font encore l'objet un certain nombre de femmes en politique.
Un des axes de votre loi est de prévenir avant d'avoir à guérir. L'objectif est louable puisque la prévention est un enjeu majeur, en particulier en matière de cancers féminins. Pourtant, les crédits territoriaux de prévention confiés aux agences régionales de santé (ARS) sont inférieurs à 200 millions d'euros par an, soit 0,1 % des dépenses de l'Assurance maladie. N'y voyez-vous pas une incohérence car, malgré l'affichage de cette priorité depuis trois ans, les financements de proximité pour la prévention ont diminué. Envisagez-vous une évolution de ces crédits ?