Ceux qui le souhaitaient ont pu poser leurs questions et je constate que le débat a suscité un grand intérêt. Lorsque j'avais proposé cette audition, on m'avait un peu ri au nez, arguant que le sujet n'intéresserait personne. Pour ma part, c'est le jour où j'ai vu des caisses entières de détecteurs dans un magasin de bricolage, proposés à des tarifs allant de trois euros à trente euros, que j'ai pensé que les consommateurs auraient du mal à s'y retrouver.
Le texte de loi étant passé par cette commission, il me semblait logique que nous nous penchions sur ses modalités d'application. Il n'y a rien de pire que la fausse sécurité : les conducteurs grillent les feux tricolores en campagne parce qu'il n'y a pas de contrôle. Pour les détecteurs, se posent la question du contrôle et aussi celle des tests. Le premier mercredi du mois, on teste les sirènes. Si on ne teste jamais les détecteurs, ils ne serviront à rien quand les piles seront usées.
Beaucoup de questions portant sur des points techniques, je vous propose de répondre en premier, M. Régis Cousin.