À l'heure où les budgets publics sont contraints et où l'exigence de sécurité est maximale, le maintien de deux structures séparées – IRSN et ASN – vous paraît-il nécessaire ? La coopération entre elles vous paraît-elle optimale ?
En outre, un rapport sénatorial souligne le caractère complexe du financement de ces structures, leurs crédits relevant de cinq programmes rattachés à quatre missions distinctes. Est-il question de rationaliser ces modes de financement afin d'assurer plus de transparence et de simplification ?
Où en est la recherche nucléaire dans notre pays, à l'heure où on évoque les réacteurs de quatrième génération, qui utilisent le combustible de manière plus rationnelle, et où la question du stockage des déchets continue de diviser ?
Enfin, l'estimation du coût de fermeture des installations varie considérablement d'une étude à l'autre. Or il est déterminant pour envisager l'avenir de la filière nucléaire française.