La mesure proposée favorise la compétitivité. Si l'on ne peut évaluer le coût du travail que par rapport à la performance qu'il génère, il était essentiel de le réduire vis-à-vis de la concurrence internationale, tout en augmentant les salaires, comme nous l'avons fait en accroissant le SMIC. Pour le pouvoir d'achat, nous avons aussi augmenté l'allocation de rentrée scolaire – laquelle a eu un impact manifeste sur la croissance.
On aurait pu envisager cette mesure sous la forme d'un produit d'exploitation plutôt qu'un crédit d'impôt – ce qui aurait aidé les entreprises dans leurs négociations avec les banques et au regard des comparaisons européennes pour les investisseurs –, même si cela soulevait des difficultés au regard des règles imposées par l'Autorité des normes comptables et posait un problème en ce qui concerne le calcul de la CVAE.
Il faut saluer par ailleurs la mesure tendant à favoriser la participation des salariés aux conseils d'administration : est-il envisagé de la renforcer au moyen des seuils ?
Il convient enfin de se pencher sur la question du dialogue social territorial, si l'on veut revitaliser nos territoires.