Intervention de Éric Alauzet

Réunion du 28 novembre 2012 à 16h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Le dispositif vise à la simplicité et à la rapidité, à la transparence et à la traçabilité. Il s'agit d'un pari sur la confiance – on a envie d'y croire et la pratique permettra d'en juger.

Néanmoins – si l'objectif de 300 000 emplois est atteint –, le coût du dispositif sera tout de même de 50 00 euros par emploi – à comparer aux 10 000 euros que coûtera chaque emploi d'avenir. L'ouverture de ce dispositif à l'ensemble des activités répond-elle, au-delà d'un souci de rapidité, à des raisons économiques ?

Il est du reste troublant que nous dotions les dépenses avant de doter les recettes.

En définissant les taux de TVA, ne perdons pas de vue que l'eau et l'assainissement touchent à l'hygiène et que les déchets sont le bout de la chaîne alimentaire.

Par ailleurs, ce dispositif a-t-il vocation à se substituer au crédit d'impôt formation ?

Enfin, les échanges que nous avons eus aujourd'hui avec nos homologues de la délégation chinoise reçue par notre assemblée ont mis en lumière un élément de compétitivité important : la rigueur de l'offre. Cela coûte peu mais renvoie à une question de mentalités.

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