Intervention de André Marcon

Réunion du 4 mars 2015 à 14h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

André Marcon, président de CCI France :

Avant 2010, nous jouissions d'une totale liberté, que la loi a réduite, pour la bonne cause. Désormais, le budget de chaque chambre est déterminé au niveau régional. Je me suis efforcé de persuader les chefs d'entreprise qu'il fallait être encore plus vertueux, et aller encore plus loin que ne le demandait la loi. Cependant, on ne peut nier le principe de réalité. Dès lors que nous sommes un établissement public, il faut que la législation évolue si nous voulons avancer sur certains points, par exemple réunir toutes les CCI du Nord en une seule. D'autre part, l'adoption des schémas directeurs et sectoriels doit être davantage encadrée, afin que le système ne puisse être grippé par l'opposition d'un seul.

C'est par souci d'efficacité, parce qu'ils sont conscients qu'il faut prévoir des garde-fous, que les membres du réseau ont voté à 76 % les mesures que j'ai préconisées. Quand deux CCI ne sont distantes que de dix kilomètres, elles doivent respecter une certaine discipline, même si chaque élu représente la communauté des entreprises. Nous ne proposons pas le Grand soir, mais nous n'avancerons utilement que si l'on modifie la législation, d'autant que, lorsqu'un élu propose une évolution non prévue par la loi, notre tutelle ne lui donne jamais gain de cause.

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