Je vous remercie, monsieur le ministre, de votre exposé clair et complet, comme je remercie mes collègues Bernard Deflesselles et Arnaud Leroy de leurs interventions, qui ont apporté des éléments complémentaires. Monsieur le ministre, en vous écoutant sur France Info, j'ai entendu votre volonté de réussir cette COP21. La conférence de Lima n'a dû quant à elle sa réussite, d'ailleurs mitigée, qu'à un accord au dernier moment. Quels sont donc les points durs pour celle-ci ? Quels sont les pays où il y a blocage ? « Le principal reste à faire », dites-vous en effet.
Ce sont non moins de 40 000 personnes qui sont attendues à Paris pour la COP21. Nous n'avons pas le droit d'échouer, car la France est attendue au tournant. À propos des coûts, quelles sont les garanties de financement jusqu'en 2020 des dix milliards de dollars annoncés pour le Fonds vert, et qu'en est-il des cent milliards d'euros annuels qui sont prévus au-delà ? Mon collègue Bernard Deflesselles a beau jeu de dire que cela ne représente qu'1 % du PIB, les montants sont énormes. N'est-ce pas une COP à risque qui s'annonce ? La dégradation de la situation internationale ne lui fait-elle pas courir des risques supplémentaires ?