Madame, messieurs, soyez les bienvenus. Bien qu'elle ait été créée à la suite de la tragédie de Sivens, notre commission d'enquête n'entend en aucune façon interférer avec l'enquête judiciaire sur la mort de Rémi Fraisse.
Nous serons heureux de vous entendre sur votre conception du maintien de l'ordre. Les auditions précédentes ont confirmé que la doctrine enseignée à l'école de Saint-Astier est respectée au sein de la gendarmerie mobile, mais l'évolution du phénomène de la contestation, par exemple avec les « zadistes » qui occupent certains lieux dans la durée, vous oblige à des modes d'intervention différents. Votre retour d'expérience sur la « zone à défendre » (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes nous sera d'ailleurs précieux.
Nous nous félicitons de la présence d'une femme parmi vous : le fait que des femmes occupent des fonctions d'encadrement au sein de la gendarmerie est la marque d'un progrès incontestable.
Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, je vous demande de bien vouloir prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.