Intervention de Jérôme Pécresse

Réunion du 11 mars 2015 à 9h30
Commission des affaires économiques

Jérôme Pécresse, président d'Alstom Renewable Power et vice-président exécutif d'Alstom :

S'agissant des énergies renouvelables, Alstom aide ses clients à développer un mix énergétique équilibré partout dans le monde. Alstom fait du thermique, du nucléaire et des équipements pour les énergies renouvelables et il accompagne, partout dans le monde, y compris en France, l'évolution vers plus d'énergies décarbonées, plus d'énergies renouvelables. Grâce à nos technologies, nous contribuons à un phénomène qui est maintenant évident qui permet aux énergies renouvelables – et je pense à l'éolien terrestre – de ne pas être plus chères que les énergies fossiles. Dans nombre de pays où nous opérons, l'éolien terrestre est en effet une source d'énergie parfaitement compétitive et souvent même moins chère que les énergies fossiles. Vous le savez, dans le domaine des énergies renouvelables, Alstom est un acteur assez global. Nous sommes le leader mondial de l'hydroélectricité. Si nos activités sont très diversifiées dans le monde, elles restent fortement ancrées en France, notamment à Grenoble et Belfort. Nous sommes un acteur un peu sous-critique mais néanmoins présent dans l'éolien terrestre et nous nous sommes développés depuis plusieurs années dans l'éolien marin puisque nous avons accompagné les projets d'EDF et que nous équipons le territoire français d'usines destinées à fournir les premiers champs français qui seront installés à l'horizon 2017-2018. Demain, nous serons un acteur de l'énergie hydrolienne. Toutes ces filières d'énergie marine renouvelable sont importantes pour nous et créatrices d'emplois sur le territoire.

Monsieur Baupin, nous sommes très attachés au développement de ces sources d'énergies renouvelables sur le territoire. Il est triste de voir que si les vents passent d'abord sur le territoire français avant d'arriver sur le territoire allemand, l'énergie éolienne est beaucoup plus développée en Allemagne qu'en France et que les créations d'emplois dans le secteur de l'éolien terrestre ont lieu en Allemagne et non en France. La règle des 1 000 mètres qui a été votée au Sénat est une très mauvaise idée. Si cette disposition était confirmée à l'Assemblée nationale, elle tuerait environ 90 % des projets éoliens en France.

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