Intervention de Mark Hutchinson

Réunion du 11 mars 2015 à 16h30
Commission des affaires économiques

Mark Hutchinson, vice-président de General Electric, chargé de l'intégration des actifs énergie d'Alstom, traduction :

Je vous remercie, monsieur le président, ainsi que tous les membres de la commission, de me donner la possibilité d'évoquer ce que nous avons baptisé « l'alliance GE-Alstom ». Je suis enchanté de pouvoir répondre à vos questions. L'alliance a fait couler beaucoup d'encre et nombreux sont ceux qui s'interrogent, ce qui est tout à fait normal étant donné l'ampleur et la complexité de l'opération. J'espère qu'à la fin de l'audition vous serez d'accord pour considérer, avec nous, que cette alliance est positive à la fois pour Alstom, pour GE, pour les Français et pour les Européens.

Je travaille pour General Electric depuis plus de vingt ans ; j'ai récemment présidé GE-Chine pendant trois ans et réalisé la majeure partie de ma carrière chez GE-Capital. Je suis britannique et j'ai fait mes études en Australie. C'est la deuxième fois que j'ai la chance de pouvoir travailler à Paris. Je possède depuis quinze ans une maison de famille à Nevers où ma famille et moi passons l'été. Ma fille va s'y marier en juin prochain. À titre personnel, je suis donc enchanté de me retrouver en France.

En tant que collaborateur de longue date du groupe, c'est pour moi un honneur d'avoir pu piloter le projet industriel le plus marquant de l'histoire de GE : cette alliance va transformer General Electric et Alstom. On dit souvent qu'une entreprise vit des moments, des tournants décisifs. Pour GE, ce fut la création de l'entreprise par Thomas Edison en 1892 à la suite de la fusion entre Thomson-Houston Electric et Edison General Electric. Pour Alstom, ce tournant fut la fusion entre la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) et une autre entreprise issue de GE, qui a permis la création d'Als-Thom en 1928. Et je suis convaincu que l'alliance que nous sommes en train de bâtir fera elle aussi partie des moments forts de l'histoire de ces deux entreprises.

Il y a près de dix mois, le PDG de GE, Jeffrey Immelt, est venu vous présenter l'alliance que nous envisagions de conclure avec Alstom. Je suis particulièrement heureux de vous annoncer que notre projet est en train de se concrétiser. J'entends vous informer des mesures que nous avons mises en place, des décisions que nous avons prises pour nos deux entreprises au cours des dix derniers mois. Je vais également vous expliquer ce qui reste à faire à l'approche de la conclusion de cette opération et, bien évidemment, je répondrai à toutes vos questions.

Lorsque Jeffrey Immelt s'est adressé à vous en mai dernier, il vous a raconté la genèse de l'alliance. Au départ, c'est le PDG d'Alstom, Patrick Kron, qui est venu nous voir pour discuter d'un projet industriel : pour faire face à l'évolution du secteur de l'énergie, il savait qu'à long terme une entreprise de cette filière devrait avoir une dimension et des ressources nettement plus importantes que celles d'Alstom à l'époque. Le secteur de l'énergie est en effet mondialisé, il compte des concurrents solides, capables d'investir à long terme. Les clients sont à la fois exigeants et puissants. Qui plus est, il connaît une mutation majeure : la sphère d'influence se déplace des économies industrialisées, qui ont des surcapacités de production d'énergie, vers les économies émergentes dont les besoins énergétiques sont de plus en plus importants.

Le groupe General Electric s'est montré intéressé par un rapprochement avec Alstom pour plusieurs raisons : notre présence historique dans le secteur de l'énergie, notre connaissance d'Alstom, notre respect pour cette entreprise, l'ancienneté – plus de quarante ans – de nos investissements en France où nos activités sont très performantes. Je citerai la production, depuis quinze ans, de plus de 2 000 turbines à gaz, à Belfort : c'est le seul site de fabrication que compte la France. Je mentionnerai également la coentreprise avec le groupe Safran pour la construction du réacteur CFM, le moteur le plus vendu de l'histoire de l'aviation commerciale ; nous en avons produit plus d'un millier. Nous avons également un centre mondial d'excellence en radiologie à Buc, à proximité de Paris.

Le groupe GE compte 10 000 salariés en France et exporte 80 % de ce qu'il y produit. Nous avons lancé des technologies innovantes comme la turbine à gaz 9HA, la plus grosse et la plus efficace du monde, et qui permet de produire de l'énergie à partir des côtes françaises et de l'exporter dans d'autres régions du monde qui ont besoin d'électricité. Dès le début de nos négociations avec Alstom, nous nous sommes rendu compte qu'il fallait fusionner nos activités d'énergie et de réseaux. C'était parfaitement justifié du point de vue économique en raison de la complémentarité de nos activités et de nos technologies : Alstom a des compétences en matière de solutions intégrées pour les centrales, et GE a des compétences dans le secteur des turbines à gaz. Grâce à la fusion de ces activités, nos clients pourront baisser leurs coûts et réduire leurs émissions polluantes.

Le regroupement des activités d'Alstom dans les secteurs de l'éolien en mer et de l'hydroélectricité et des activités de GE dans les secteurs de l'éolien terrestre et du stockage de l'énergie, nous permettra de disposer d'un des portefeuilles d'énergies renouvelables les plus importants et les plus diversifiés du marché. L'association de l'activité réseaux d'Alstom et du secteur Digital Energy de GE nous permettra de réaliser des projets haute et moyenne tension pour des clients dans le monde entier. Quant au périmètre géographique, là aussi on peut parler de complémentarité : l'alliance permettra de proposer des solutions à des régions du monde dont les besoins en énergie vont croissant comme la Chine, l'Inde, le Brésil ou le Moyen Orient. Elle nous permettra également d'aider des pays, notamment les pays industrialisés, à améliorer la rentabilité et la fiabilité de leurs installations.

Nous avons découvert, au cours des derniers mois, que nos cultures d'entreprise elles aussi étaient complémentaires : nous sommes des sociétés d'ingénierie ancrées depuis longtemps dans le secteur de l'électricité ; nous avons su tisser des relations stratégiques à long terme avec nos clients et l'innovation fait vraiment partie de notre ADN. Nous entendons donc relever ensemble quelques-uns des plus grands défis auxquels le monde est confronté, notamment la recherche d'une énergie durable, abordable et fiable pour tous.

Voilà le projet que Jeffrey Immelt vous a présenté pour la première fois en mai dernier, avant de répondre aux nombreuses questions que vous lui avez posées et de s'engager à répondre à toutes vos préoccupations. Il a annoncé que nous allions créer des emplois en France, que nous allions y installer le siège de certaines activités avec un pouvoir de décision en matière de ressources humaines et de technologies. En outre, nous allons poursuivre des investissements à Belfort – joyau de la famille industrielle que forment GE et Alstom – et nous avons l'intention de mettre en place une solution permettant à l'État français et à nos clients de s'approvisionner en turbines à vapeur et en technologies associées dans le cadre de projets nucléaires en France et dans le monde. C'est une garantie que nous avons donnée. Nous n'allons pas absorber Alstom, mais le regroupement de nos entreprises nous permettra d'être encore plus forts ensemble. Enfin, nous nous étions engagés à réfléchir aux modalités de la transformation d'Alstom Transport en une société autonome.

GE ne s'engage jamais à la légère : nous sommes très attachés au respect des engagements que nous prenons et je crois que nous avons réalisé d'énormes progrès depuis que Jeffrey Immelt s'est exprimé devant vous l'an dernier. Nous avons travaillé en bonne intelligence avec le Gouvernement français et notamment avec M. Macron que vous auditionnerez tout à l'heure, afin de mettre en place un cadre qui permettra à la France d'autoriser cet investissement étranger – un accord a du reste été signé sur ce point. Nous avons consulté les instances représentatives du personnel d'Alstom auxquelles nous avons exposé notre vision de l'alliance entre les deux sociétés, et ces instances ont émis un avis favorable en octobre dernier. Le conseil d'administration d'Alstom a validé officiellement l'opération avant de convoquer une assemblée générale extraordinaire pour faire entériner par les actionnaires la création de l'alliance – qu'ils ont approuvée à 99 % des voix le 19 décembre dernier.

En janvier 2015, nous avons lancé les procédures réglementaires requises dans plus de vingt territoires à travers le monde et nous travaillons actuellement avec les autorités réglementaires compétentes afin que l'opération soit validée – d'ici à l'été, espérons-nous.

Nous avons par ailleurs beaucoup progressé dans la mise en oeuvre de notre plan d'intégration. Il faut savoir que tant que cette affaire n'est pas terminée, nos entreprises restent indépendantes l'une de l'autre, même si nous sommes autorisés à étudier les modalités du regroupement final. Nous y travaillons depuis le mois de juillet dernier et plusieurs centaines de salariés d'Alstom et de GE mettent tout leur savoir-faire au service de cette opération. Le regroupement des activités d'énergie et de réseaux d'Alstom – qui compte 65 000 salariés dans le monde entier – avec celles de GE – d'une taille équivalente, soit près de 130 000 personnes au total – n'est pas une mince affaire. Nous sommes actuellement dans une phase d'inventaire et de planification : compatibilité de nos systèmes financiers, révision de notre offre en associant le meilleur de nos produits, répartition des comptes clients entre les commerciaux… Avec la mise en oeuvre de ce plan d'intégration, nous donnerons corps à la vision que Jeffrey Immelt vous a présentée en mai dernier.

Nous nous sommes ainsi engagés à créer 1 000 emplois nets dans le secteur industriel en France dans les trois années qui suivront l'année de finalisation de l'opération. Le cadre juridique a été mis en place : il prévoit un contrôle indépendant et le versement de pénalités en cas de non-respect des modalités prévues. Une fois l'opération finalisée, nous pourrons annoncer un plan plus détaillé pour les différents sites et préciser la manière dont nous allons créer des emplois. Si nous nous sommes engagés à installer quatre centres de décision compétents en matière de ressources humaines et de technologies, nous avons en fait décidé d'en implanter davantage.

Nous avons par ailleurs décidé de créer une toute nouvelle activité. Puisque les technologies liées aux énergies renouvelables sont essentielles pour proposer une énergie durable, abordable et fiable pour la planète, la compagnie a décidé de regrouper les actifs de GE et d'Alstom dans le secteur des énergies renouvelables au sein d'une entité unique qui rendra directement compte au PDG Jeffrey Immelt. Cette activité « Énergies renouvelables » sera basée à Paris et dirigée par Jérôme Pécresse qui travaille actuellement chez Alstom ; elle constituera l'un des sept pôles industriels de GE aux côtés des activités énergie-eau, pétrole et gaz, aviation, santé, transports et gestion de l'énergie.

C'est un événement rare : nous ne créons pas tous les jours un nouveau pôle industriel – cela témoigne de notre engagement en faveur des énergies renouvelables. Il s'agira du premier jamais implanté en France et du premier dirigé par un Français. Jérôme Pécresse, je l'ai dit, rendra compte à Jeffrey Immelt. Il disposera d'une équipe et pilotera l'ensemble des investissements de GE dans les technologies liées aux énergies renouvelables, qu'il s'agisse des solutions bien établies comme l'éolien et l'hydroélectricité, ou des technologies émergentes telles que les hydroliennes, le stockage d'énergie ou bien l'énergie solaire. Il sera à la tête de l'un des portefeuilles d'énergies renouvelables les plus importants et les plus diversifiés au monde.

Si nous avons choisi la France pour être à la pointe de l'activité énergies renouvelables de GE, c'est en raison de l'engagement de votre pays dans le domaine et en matière de transition énergétique, comme en témoigne l'organisation à Paris, à la fin de cette année, sous l'impulsion du Président Hollande, de la 21e conférence des parties (COP-21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Nous sommes convaincus que la France est très bien placée pour développer des technologies liées aux énergies renouvelables à destination de clients dans le monde entier, qui souhaitent diversifier leurs sources de production d'électricité et réduire leurs émissions de dioxyde de carbone.

En outre, dans le cadre du pôle énergies renouvelables, nous avons une activité éolienne en mer qui aura son siège en France. Nous n'avons pas encore choisi qui la dirigera mais nous l'annoncerons au cours des mois à venir. Quant à l'activité « hydro », elle sera elle aussi basée à Paris et sera dirigée par Yves Rannou, issu d'Alstom. Le siège de la coentreprise nucléaire-vapeur sera également parisien ; nous avons d'ailleurs pressenti plusieurs candidats, tous excellents, en lice pour sa direction, mais nous allons d'abord consulter l'État français et nos principaux clients pour leur annoncer notre choix, ce qui sera fait juste avant la fin de l'opération. L'activité réseaux, pour sa part, regroupera les actifs de GE et d'Alstom et aura, comme les activités que je viens d'évoquer, son siège à Paris ; elle sera dirigée par Grégoire Poux-Guillaume qui, lui aussi, travaille chez Alstom.

Nous avons souvent déclaré que Belfort occupait une position stratégique pour GE et pour Alstom et je suis heureux d'annoncer que nous allons poursuivre nos investissements sur ce site. Il comptera plus de 3 000 salariés après l'achèvement de l'opération. Ce sera l'un des plus importants sites industriels de l'ensemble du groupe et le seul capable de produire la turbine nucléaire à vapeur Arabelle, numéro un dans le monde. Ce site est d'autant plus stratégique qu'il accueille le développement et la fabrication de notre nouvelle et exceptionnelle turbine à gaz, 9HA, lancée en France sur le site EDF de Bouchain. Le site de Belfort se développera pour devenir le centre stratégique de production de nos technologies d'énergie thermique.

Pour répondre aux préoccupations exprimées au sujet de l'approvisionnement en technologies des îlots nucléaires, nous avons créé une coentreprise dans laquelle Alstom sera à la fois investisseur et associé ; elle assurera le contrôle technologique, l'entretien des îlots conventionnels des centrales nucléaires dans le monde entier et sera chargée de la production et de l'entretien de la turbine à vapeur Arabelle dans les centrales nucléaires, des turbines à vapeur d'Alstom et des produits associés. GE en conservera le contrôle opérationnel, Alstom détiendra près de 50 % des droits de vote et l'État français bénéficiera de la golden share, assortie de droits spécifiques de gestion et d'un droit de veto sur les questions stratégiques se rapportant aux technologies. Cet accord a été approuvé par le Gouvernement français, AREVA et EDF.

Toujours dans le cadre de notre plan, nous nous engageons à regrouper ce qu'il y a de meilleur chez Alstom et chez GE pour construire une entité plus forte que la somme de ses composantes. Nous avons créé deux autres coentreprises : l'une dans le secteur des énergies renouvelables et l'autre dans le réseau. Alstom disposera de 49 % des droits de vote. Nous avons également nommé plusieurs dirigeants clefs d'Alstom à la tête des nouvelles activités – j'ai déjà mentionné Jérôme Pécresse qui dirigera le nouveau pôle énergies renouvelables et Grégoire Poux-Guillaume qui prendra la tête de l'activité réseaux. Philippe Cochet, lui, occupera des fonctions transversales au sein du groupe puisqu'il rendra directement compte à Jeffrey Immelt : il sera chargé de superviser les programmes d'amélioration à la productivité pour l'ensemble des activités industrielles de GE. Au fur et à mesure de la mise en oeuvre du plan d'intégration, d'autres dirigeants d'Alstom seront nommés à des postes de direction au sein de la nouvelle structure.

Une fois l'opération finalisée, les experts technologiques d'Alstom travailleront main dans la main avec leurs homologues de GE pour construire ensemble les technologies énergétiques de demain.

Le nom d'Alstom continuera d'apparaître sur la plupart des produits et dans la plupart des solutions que nous mettrons en place et la culture de cette entreprise continuera de prospérer même si, depuis six mois que je travaille avec les équipes d'Alstom, je reste impressionné par les similitudes entre leur culture et celle de GE. Les deux organisations sont en effet fondées sur l'ingénierie, elles disposent d'une expertise de longue date dans le secteur de l'électricité, elles savent relever avec passion les défis majeurs auxquels sont confrontés nos clients ; très franchement, au cours des réunions de l'équipe d'intégration, il est très difficile de faire la différence entre l'équipe d'Alstom et celle de GE. Et c'est, au fond, tant mieux, car si nous voulons vraiment gagner notre pari de regrouper les 65 000 salariés d'Alstom avec un nombre équivalent de collaborateurs de GE, il faudra vraiment développer une culture commune.

Enfin, nous avons trouvé comment accompagner la transformation d'Alstom Transport en une entreprise autonome. Nous avons lancé notre propre activité de signalisation ferroviaire à Alstom qui, grâce à ses compétences, bénéficiera d'un positionnement stratégique sur le continent nord-américain. Les technologies de GE dans le domaine du fret compléteront la présence commerciale d'Alstom. Nous avons par ailleurs signé un protocole d'accord qui prévoit un appui commercial et financier.

Nous avons défini toutes ces modalités dans le cadre de la première étape de mise en oeuvre de notre nouvelle organisation que nous avons dévoilée à nos salariés pour appuyer notre plan d'intégration. Pour l'instant, nous sommes encore deux entités distinctes et nous sommes obligés d'attendre le terme de l'opération pour aller plus loin et notamment les autorisations réglementaires. Mais, une fois l'opération terminée, nous serons en mesure de mettre la dernière touche à la nouvelle organisation et donc de tenir tous les engagements pris lorsque nous avons décidé de créer cette alliance, notamment vis-à-vis de l'État français.

Je le répète : chez GE nous sommes particulièrement attachés au respect des engagements que nous prenons et nous tenons nos promesses. Nous souhaitons donc respecter les engagements pris dans la perspective de l'alliance GE-Alstom. Quelles sont les prochaines étapes ? La poursuite, tout d'abord, de la mise en oeuvre du plan d'intégration, et il reste beaucoup à faire pour obtenir les autorisations réglementaires nécessaires à l'achèvement de l'opération. Nous espérons les obtenir bientôt, mais d'ici là nous devons juridiquement fonctionner comme deux entreprises indépendantes et concurrentes dans certains secteurs. En attendant, l'équipe ad hoc continuera de planifier l'intégration.

J'évoquerai pour conclure ma participation à l'équipe d'intégration au cours du dernier semestre. J'ai le plaisir de la codiriger avec mon ami Jérôme Pécresse, d'Alstom. Nous travaillons quotidiennement avec une équipe qui compte cinquante à soixante professionnels, experts dévoués issus des deux groupes et qui travaillent eux-mêmes avec plusieurs centaines de leurs collègues. Je puis vous dire que nos équipes sont parfaitement conscientes du caractère historique de cette alliance. Nos collaborateurs acceptent des responsabilités en plus de leurs fonctions habituelles parce qu'ils tiennent à faire partie de ce projet ; ils montrent un réel esprit d'entreprise, une vraie énergie pour surmonter les obstacles et pour trouver des solutions et, s'ils le font, s'ils font preuve d'un véritable esprit de corps, c'est qu'ils sont convaincus que, malgré les difficultés, malgré le travail supplémentaire, ce qu'ils accomplissent durera très longtemps et aura un véritable impact sur le monde. Ils font l'histoire au quotidien et je suis honoré de faire partie d'une équipe aussi formidable.

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