Merci, monsieur Hutchinson, de nous avoir expliqué de façon aussi précise vos projets et de nous avoir réservé la primeur d'annonces attendues. Au long de votre intervention, nous avons pu constater que vous avez été très attentif à l'audition de ce matin, puisque vous avez répondu par avance à une bonne partie des questions que nous nous posions. Vous l'avez dit vous-même, et c'était aussi le souhait du Gouvernement et celui de la majorité : il ne s'agit pas d'une absorption, mais bien d'une alliance entre deux grandes entreprises. Nous restons toutefois vigilants pour ce qui touche à l'emploi – vous avez répondu sur ce point – et sur les centres de décision – vous nous avez fait des annonces à ce sujet.
Je reviendrai sur la gouvernance et les coentreprises mises en place. Comment l'équilibre est-il respecté entre les deux groupes ? Comment, concrètement, les Français pourront-ils considérer que les technologies les plus sensibles maîtrisées par Alstom – on peut même parler de joyaux technologiques – seront préservées ? Alstom est l'un des fleurons de l'industrie française et si le Gouvernement, si les parlementaires s'y intéressent à ce point, c'est parce qu'un certain nombre de ses activités relèvent de ce que l'on appelle les intérêts essentiels de la nation. Vous savez, vous qui connaissez bien la France, que l'on touche là à un sujet sensible.
Vous nous avez rappelé les termes de l'accord passé en novembre dernier et accepté par le Gouvernement, mais comment, concrètement, la nouvelle organisation va-t-elle fonctionner ?