General Electric est une multinationale qui travaille avec plus de vingt juridictions dans le monde ; chacun a des procédures différentes. Certaines ont déjà approuvé la transaction, d'autres examinent encore le dossier. C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre le travail de la Commission européenne. Celui-ci a commencé cinq mois avant janvier 2015, par une phase préliminaire qui lui a permis de se familiariser avec l'entreprise, l'opération, le marché. Le dialogue a été particulièrement constructif. La première phase s'est achevée et nous en sommes aujourd'hui à la deuxième. Compte tenu de la dimension et de la complexité de cette opération, il était évident que la Commission réagirait de cette façon. Cela ne nous gêne absolument pas. Nous allons continuer de lui montrer les avantages de cette opération. Notre dossier est, nous en sommes persuadés, très solide. Il pourra y avoir des cessions – toutes les autorités de régulation du monde entier fonctionnent de la même façon.
Quant au successeur potentiel de mon patron, ne me demandez surtout pas de m'aventurer sur ce terrain miné ! Je peux vous assurer que les personnes en place sont encore là pour de nombreuses années. L'alliance avec Alstom est considérée par tous comme très importante ; M. Immelt est PDG depuis plus de dix ans, et il prendra soin de s'assurer qu'elle sera menée à bien.