Intervention de Mark Hutchinson

Réunion du 11 mars 2015 à 16h30
Commission des affaires économiques

Mark Hutchinson, vice-président de General Electric, chargé de l'intégration des actifs énergie d'Alstom, traduction :

Ne nous jugez pas sur notre passé, mais sur ce que nous avons fait en France. Nous sommes une entreprise modèle, présente ici depuis quarante ans. Nous avons 10 000 salariés en France et nous avons multiplié notre activité par trois au cours des quinze dernières années.

Le marché de l'énergie, je l'ai dit, est mondial. Sur les co-entreprises, nous avons fait preuve de transparence, et rien n'a changé depuis nos annonces du mois de juin. Il est vrai que nous en avons le contrôle opérationnel, parce qu'il s'agit pour nous de la meilleure façon de développer l'activité et de piloter les investissements de façon judicieuse.

S'agissant du nucléaire, peut-être développerons-nous d'autres technologies et explorerons-nous, le moment venu, des marchés hors de France. Mais notre priorité, aujourd'hui, dans ce domaine, c'est bien la France.

Quant aux licences, la clause que vous évoquez tend à répondre à la situation où nous ne pourrions pas conclure de marchés dans un pays qui serait visé par un embargo des États-Unis. C'est une porte de sortie qui nous a paru nécessaire afin d'éviter toute situation inconfortable : dans cette éventualité, au demeurant parfaitement hypothétique, l'État français aurait une licence technologique, et aurait le droit de fabriquer des équipements pour un autre pays. Mais vous pouvez, je crois, être tranquille, car il est tout de même très improbable qu'une telle situation devienne réalité.

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