L’intervention de Mme Sage est très importante car elle soulève le problème de la différentiation, lequel peut-être très gênant.
On compte en effet les départements et les régions d’outre-mer, qui disposent d’un statut spécifique, puis, les territoires qui relèvent de l’article 74 et, enfin, la Nouvelle-Calédonie.
Ces différences ne doivent cependant pas nous empêcher de trouver des solutions adaptées.
Je suis très sensible à l’argumentation de Mme Sage et très favorable à un sous-amendement qui étaierait mon amendement de manière à ce que la Polynésie et les autres régions du Pacifique et territoires d’outre-mer soient intégrées.
Nous rappelons souvent que 80 % de la biodiversité en est issue. N’oubliez pas non plus que la France est la deuxième puissance maritime mondiale et que la seule Polynésie y est pour beaucoup.
Même si la loi ne vise pas ici à imposer quoi que ce soit à la Polynésie, dont le niveau d’autonomie est très important, nous devons trouver la formule permettant une mention plus satisfaisante.
Cela me fait un peu penser au débat que nous avons eu tout à l’heure à propos d’autres thématiques.
Je suis donc très favorable à cette idée-là mais je ne peux pas sous-amender mon amendement. En conséquence, je me tourne vers le Gouvernement.